Le syndrome de la page blanche, bientôt,
envahira le monde en sortant de ma feuille.
Il s'en ira tout seul, bien loin de son cercueil
blanc et immaculé où reste mon stylo

Par delà les nuages, tout au dessus des gens,
Se moquant de nos langues comme de nos frontières
Il sèmera sous lui par rayons de lumière
Sa descendance vierge, ses petits, ses enfants

Qui partiront gaiement, vampiriser les têtes
Toutes pleines d'idées folles et de belles métaphores
Se nourrissants de mots, de phrases et d'oxymores
Avalant les images mentales en grande fête

L'inspiration malsaine qui pousse les auteurs,
La douce muse nacrée qui hante les musiciens
Et l'imagination, les rêves que font les chiens
Tous auront disparus, et moi déjà je pleure

Car on ne pourra plus, écrire sur les tables
Ce que nos cerveaux mous produisent en pensant
Ce qui nous gène parfois, nous soulage souvent
On ne se videra plus que de matières fécales

Et nos peines nos douleurs, nos bonheurs et nos joies
Resteront à jamais renfermés dans nos coeurs
Nous détruisant comme on pourrit de l'intérieur
Amis partageons tout ou le syndrome vaincra

Amis, exprimons nous, et le syndrome fuira...

Finalement après l'avoir tapé, j'trouve que ca manque de développement, m'enfin bon c'est écrit en 30 minutes... et puis j'ai eu 1/20 au partiel...
C'est bizarre d'ailleurs comment je suis beaucoup plus productif créativement parlant dans les moments ou je m'emmerde...